Publié le lundi 19 mai 2014
Camarades !
Cette année le 1er mai ne se fera pas dans la joie. En Ukraine la récession économique qui continue de ravager le monde est aggravée par une crise locale que les plus optimistes estimations du gouvernement placent à - 4 ou – 5 % d'ici la fin de l'année. Pour rendre le tableau encore plus sombre, il y a une réelle possibilité d'une guerre civile à grande échelle dans notre pays, tout comme la possibilité de guerre entre l'Ukraine et la Russie ; dans les deux cas il faut s'attendre à la mort pour des milliers de personnes et à la misère pour des millions. Ces circonstances ajoutent de l'importance à l'internationalisme, aux luttes sur les lieux de travail et contre les politiques répressives de l'État, qui ont de tous temps été des enjeux importants, mais aujourd'hui plus que jamais. La réponse doit non seulement être de protéger la classe opprimée, mais aussi de s'assurer de la survie de millions de personnes en Europe de l'Est. Nous avons de bonnes raisons de craindre à la fois la progression continue de la droite en Europe et la fulgurante fascisation du régime russe. Combinés, ces facteurs conduiront à une catastrophe, et l'humanité ne peut pas vraiment supporter une autre boucherie mondiale.
Malgré tout, il y a aussi de bonnes nouvelles en Ukraine. Grèves et mouvements de protestation de mineurs et de travailleurs des transports en communs émergent dans différents endroits du pays – l'est agité le relativement calme centre. Ça montre que la classe ouvrière grandit, consciente des luttes économiques, et qu'elle n'est pas que sur la défensive, mais aussi sur des aspects offensifs. Nous tenons aujourd'hui à exprimer, sincèrement, notre souhait de l'arrêt des attaques contre les droits des travailleurs et de la fascisation générale des régimes bourgeois autour du monde. Ensemble, avec nos organisations sœurs syndicalistes et libertaires, nous assurerons notre victoire.
Ni dieu, ni maître, ni nation, ni frontière !
Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !
Syndicat autonome des travailleurs, Ukraine, 1er mai 2014.
Rien pour ce mois