Publié le dimanche 27 juillet 2014
Le massacre contre la population palestinienne de Gaza se poursuit à une
ampleur rarement vue : un enfant meurt toute les heures en moyenne depuis
plusieurs jours, les écoles sont bombardées tout comme les hôpitaux, des
quartiers entiers sont rasés... Le bilan actuel est terrible. Au minimum
1100 vies ont été arrachées, des milliers de personnes blessées, des
milliers de familles brisées, au moins 100 000 réfugiés errent à
l'intérieur de Gaza...
La 3e Intifada est peut-être en train de débuter. Plus de 20 000 personnes ont manifesté de Ramallah vers Jérusalem. Bloquées au check-point de Qalandia, les affrontements ont fait quatre morts et une centaine de blessés. D'autres manifestations ont lieu un peu partout en Cisjordanie, de Naplouse jusqu'à Bethléem. D'après nos camarades vivant à côté d'Hébron, "la guerre a débuté aussi en Cisjordanie". Plusieurs morts sont déjà à déplorer. En Palestine 48, de multiples rassemblements réunissant des Israéliens opposés à la guerre ont été attaqués par l'extrême-droite sioniste. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblés ainsi à Tel-Aviv samedi soir. Toujours en Palestine 48, les arabes israéliens se mobilisent dans des manifestations lourdement réprimées par la police. Enfin, en Cisjordanie et en Palestine 48, la grève générale a commencé.
Pour soutenir la résistance du peuple palestinien face à l'occupation coloniale et raciste qu'il subit, de nombreuses manifestations ont eu lieu à Paris comme partout en France. Les défilés sont énormes et la mobilisation des quartiers populaires est impressionnante. La CNT a toute sa place dans une mobilisation internationaliste qui s'oppose à l'impérialisme et à la colonisation, et qui regroupe majoritairement les
classes populaires. Nos camarades palestiniens rejettent tout soutien de l'extrême-droite, celle-ci ayant des valeurs incompatibles avec la lutte contre le colonialisme et l'impérialisme capitaliste.
Le Groupe de Travail Palestine du secrétariat international de la CNT
appelle :
Le Groupe de travail Palestine dénonce avec force la décision de la
préfecture de Paris d’interdire des manifestations. Ces interdictions sont le reflet de
l'autoritarisme de l’État et de ses réflexes coloniaux vis à vis de
cortèges composés des classes populaires et des populations issus de
l'immigration.
Rien pour ce mois