Publié le jeudi 29 septembre 2011
L'activisme des États pour réprimer les mouvements syndicaux n'est pas une nouveauté. D'anciens rapports de l'OCDE au sujet de la privatisation des services publics évoquaient déjà les différentes possibilités pour mater les contestataires.
Ces dernières semaines, plusieurs événements sont inquiétants car ils touchent l'ensemble des continents. Il y a d'abord eu la violente répression des émeutes sociales de l'été en Angleterre. Depuis début septembre c'est au tour des étudiants chiliens de subir les attaques de la police lors des manifestations organisées pour dénoncer les réformes libérales en cours.
Mais le volontarisme étatique pour briser toute résistance à l'oppression capitaliste ne se « contente » pas de réprimer les manifestations. En effet en Algérie comme au Japon ce sont des militants qui sont visés individuellement.
Au Japon, c'est un militant anti-nucléaire qui est emprisonné depuis plusieurs jours pour avoir avoir participé à une manifestation anti-raciste. L'objectif est de mettre hors d'état de nuire un des animateurs du mouvement syndical Freeter's Union.
En Algérie, le président du SNAPAP, cet été, a survécu à un sabotage du système de freinage de sa voiture. Et ces derniers jours, il a reçu des menaces d'assassinat. D'autres militants syndicalistes ont également été l'objet de (ré)pression.
La CNT dénonce avec fermeté la répression et les menaces de mort qui pèsent sur nos camarades. Pour nous, cette situation prouve la crainte des pouvoirs politiques et économiques.
Que la peur change de camp !
Solidarité internationale face au capital !
Rien pour ce mois