Liberté pour les trois camarades espagnols inculpés à Nice
Publié le samedi 19 novembre 2011
Le mardi 2 novembre trois camarades espagnols Adrian Arcones Hernandez, Xabier Urmeneta Esparza et Miguel Albéniz Pérez, venus participer à la manifestation contre le G20, ont été arrêtés et sont depuis emprisonnés, après avoir été condamnés à quatre mois de prison dont un ferme pour port d’arme de sixième catégorie.
Les « armes » sont du matériel d’escalade trouvé dans le coffre de l’un d’eux, qui est membre d’un club d’alpinisme comme le démontre sa carte d’adhérent. Ils ont été arrêtés alors qu’ils ne participaient pas à la manif' et parce qu’ils portaient des T-shirt anti-capitalistes. Ils ont aussi été inculpés au titre du tout nouveau délit de « participation à bande organisée ». Le tout nouveau cadeau de Sarkozy à la police pour soit disant lutter contre les « bandes violentes » a déjà trouvé son application, en permettant l’incarcération de militants syndicalistes. Ils ont été relaxés de cette charge, ce qui rend encore plus grotesque la condamnation pour port d’arme.
Le parquet à fait appel de cette condamnation déjà ubuesque et espère alourdir leur peine le 28 novembre.
Nos camarades qui ne parlent pas français sont isolés et n’ont pas encore pu téléphoner. En bafouant les droits fondamentaux la justice française s’illustre encore comme une justice politique visant à réprimer toute contestation du système actuel. Il s'agit là d'une nouvelle tentative de la part du gouvernement d'étouffer toute contestation sociale.
Nous condamnons vivement cette mesure et exigeons la liberté immédiate pour les trois camarades emprisonnés.
Rien pour ce mois