Publié le jeudi 29 octobre 2009
Pour empêcher les ouvriers licenciés abusivement par SMESI, filiale de l'OCP, géant
économique étatique, d'organiser, le 29 octobre 2009, un sit in devant les locaux
administratifs de l'OCP à Khouribga, les forces de répression ont pratiquement
quadrillé la ville, bouclant tous les chemins qui mènent à ces locaux.
Les
autorités, en connivence avec l'OCP, ont créé un climat de peur, terrorisant la
population. Les enfants n'ont pas pu aller à l'école dans la quiétude nécessaire.
Au lieu d'imposer à l'OCP le respect de la législation de travail, L'État
marocain préfère persécuter les prolétaires qui ont tout donné à ce pays et qui se
voient après des années de trime jetés à la rue comme des "bons à rien".
En soutenant aveuglement l'OCP, véritable hors la loi dans ce conflit, l'État
marocain affame délibérément des milliers de personnes, jettent dans le désespoir
familial des milliers de femmes, empêchent des milliers d'écoliers d'aller
normalement à l'école, fait mourir à petit feu des centaines de bébés, les tétines
de leurs mamans étant asséchées par le manque de nourriture.
Le comité de soutien aux ouvriers de SMESI, ne peut que condamner ferment cette
répression, et réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l'arbitraire.
Le comité de solidarité avec les ouvriers de SMESI :
Dénonce Le licenciement illégal des 850 ouvriers de SMESI
Rend l'État et son groupe OCP, responsables du drame social que vit la région de
Khouribga
Exige, entre autres, de l'OCP la réintégration des 850 ouvriers licenciés ; l'ouverture des négociations avec le bureau syndical en vue de la
titularisation des victimes de l'arbitraire et le respect de la liberté syndicale
La solidarité nous interpelle
Le 29 octobre 2009,
Le coordinateur du comité de soutien aux mineurs de l'OCP
Ali Fkir
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