La masse ouvrière du groupe soprofel proteste contre la politique
anti-sociale et anti syndicale de l'administration.

Avec le démarrage de la campagne agricole 2007/08, l'administration du
groupe Soprofel (Investisseur français qui produit et exporte les fruits
et légumes de la marque Idyl ) revient sur ses engagements sociaux et sur l'accord signé avec les représentants syndicaux affiliés à la Fédération Nationale du Secteur Agricole (UMT).

Le dialogue social engagé par le groupe la campagne précédente est
désormais rompu. Les représentants de l'administration engage une lutte enragé contre notre syndicat et les syndicalistes. Les réunions de
dialogue qui sont exigées par la loi n'ont plus lieu depuis juillet 2007.

Ainsi plusieurs dizaines d'ouvrières n'ont toujours pas repris leur
travail et rejoint leurs postes, après leurs congés annuels, malgré
leurs anciennetés, pour motifs de leur appartenance syndicale.

D'autres syndicalistes sont licenciés pour des raisons non valables.

Face à cette situation, le syndicat des ouvriers a organisé plusieurs
protestations, dont la dernière était l'action syndicale menée les 30
et 31 octobre 2007 et le 1 novembre 2007.

Les syndicalistes exigent le respect de la dignité des ouvriers et le
respect du droit syndical au sein des fermes des unités de
conditionnement, et l'ouverture d'un dialogue sur les problèmes posés.

Pourquoi du Groupe du type Soprofel craint elle l'organisation syndicale
 ? N'est elle pas une société structurée et organisée qui est en plein
essor ? Malheureusement le côté technique de la société est très
développé mais l'aspect social est abandonné ; et les ouvriers qui
créent la richesse de la société ne bénéficient pas des fruits de son
développement.

La Fédération Nationale du Secteur Agricole affiliée à l'UMT revendique
l'ouverture d'un dialogue sérieux et fructueux qui aboutira a la
réintégration de tous les ouvriers ou ouvrières licenciés du groupe
soprofel qui produit et commercialise les fruits et légumes de marque
Idyl.