Publié le dimanche 27 juillet 2014
6 rassemblements et manifestations ont déjà eu lieu. La mobilisation était déjà très forte au début. Elle devient de plus en plus massive. Les interdictions décrétées par le pouvoir socialiste n'empêchent pas les gens de se mobiliser. Les violences relayées par les médias sont la conséquence directe de ces choix. Les provocations de la LDJ semble avoir disparu pour l'instant.
Les cortèges sont composés de populations aux horizons différents : militants ou non, populations des quartiers populaires, populations issues de l'immigration, familles, groupes d'ami-e-s... En revanche les organisations traditionnelles peinent à mobiliser.
Malgré l'aspect massif des cortèges, les dérapages soraliens restent extrêmement marginaux.
Déjà 7 manifestations, une tous les 2 ou 3 jours.Ça a commencé petit, 50 personnes pour la première puis ça s'est renforcé à chaque fois pour aller jusqu'à 1000 personnes. Il y a eu plusieurs fois des risques de dérapage, contrôlés par les organisateurs et manifestants de plus en plus conscients, y compris chez les très jeunes. Présence très féminine et beaucoup de très jeunes enfants qui savent pourquoi ils sont là et qui portent des pancartes avec des noms d'enfants tués.Une manif a permis de récolter plus de 500 signatures pour la campagne BDS contre les accords signés entre les sociétés Orange et Partner.
Nous avons été reçues en délégation de 7 femmes du collectif paix et justice en Palestine, une de l'Asti, une de Solidarité féminine (ancienne inculpée BDS), une de l'AFPS (ancienne inculpée BDS), une de la LDH, une de la CNT, une faucheuse, une du mouvement de la Paix.
Nous avons rappelé que nous sommes anti-colonialistes et pas anti-sémites ; nous avons dénoncé le crime qui se produit en ce moment à Gaza, dit qu'il ne s'agit pas d'une guerre mais de l'extermination d'un peuple enfermé à ciel ouvert ; nous avons dénoncé la complicité du gouvernement Hollande, la façon dont ils parlent du conflit et l’amalgame et la confusion qu'ils créent eux-mêmes, l'interdiction qu'ils ont faite de nous laisser manifester contre un crime contre l'humanité. Nous avons aussi dénoncé la collaboration des médias à ces mensonges et les différences de traitement de l'information selon les pays. Pour la CNT, j'ai insisté sur notre participation, en tant que syndicat, à la campagne BDS qui répond à un appel de la société civile palestinienne et qui combat l'oppression poussée à l'extrême d'un peuple sur un autre peuple.
Nous avons demandé la dissolution de la LDJ, interdite dans d'autres pays.
Nous avons demandé l'abrogation de la circulaire Alliot Marie qui fait de nous le seul pays au monde ou le boycott est considéré comme un acte criminel.
Nous avons dit que nous nous sentions nous-mêmes insécurisées par la politique extérieure et intérieure du gouvernement.
Nous avons demandé qu'arrêtent les accords avec les sociétés implantées illégalement en Palestine telles que Orange.
Plusieurs manifestations ont déjà été organisées. Les organisateurs ont décidé de changer de point de départ, des quartiers populaires vers le centre ville, histoire de ne pas rester sur le parcours classique connu des militants .
Peu de présence policière et bonne tenue des slogans .
On a pu déplorer la présence de quelques Égalité & Réconciliation et dieudonistes , plutôt discret. Un travail d'information serait nécessaire, les manifestants ne comprenaient pas pourquoi la jeune fille à l'ananas était critiquée , le symbole ne leur disait rien !
Samedi 26 départ de la manif à partir d'un autre quartier (Villejean)
Jeudi 24 juillet : Rassemblement en soutien au peuple Palestinien. Environ 400 personnes. beaucoup de jeunes, de femmes et de familles. Rassemblement dynamique et bien réactif aux différentes prises de parole qui se sont succédées.
Des mobilisations importantes (plusieurs centaines à chaque fois au minimum) à Toulouse, Grenoble, Dijon avec toujours un soutien à la campagne BDS de la part des militant-e-s de la CNT.
Rien pour ce mois