Publié le jeudi 20 juillet 2006
“Le 18 mai le siège du syndicat anarchosyndicaliste Confédération du Travail de Sibérie a brûlé. Il était dans le centre d'Omsk dans un bâtiment construit il y a environ un siècle.
En plus de la SKT, l'immeuble abritait un club d'éleveur de chiens et plusieurs agences commerciales. L'incendie a commencé vers cinq heures du matin et s'est propagé principalement par le toit du bâtiment. Les pompiers sont arrivés vite, mais ils n'ont rien fait pendant une heure, au motif qu'il fallait couper le courant. Entre tant le feu détruisit la moitié de l'immeuble.
A ce moment un membre de la SKT dormait dans le siège et a été témoin de l'inaction des pompiers. Selon lui, rien n'a été fait pour éteindre rapidement le feu. Plus encore, la direction centrale des pompiers se trouve à proximité de l'immeuble incendié.
Actuellement on cherche à licencier avec force insistance un adhérent de la SKT, bien qu'il n'y ait aucune raison à celaµ. Le harcèlement a commencé après, de même que des membres de la FSB sont venus à la direction de V Gosti « un établissement hôtelier », pour expliquer la fausseté de l'anarchosyndicalisme.” (Avtonom, 20 mai 2006)
“Le 21 mai près de l'entrée de Irkaza, des membres « de la sécurité » de l'usine ont essayé d'arrêter deux affiliés de la SKT un de Shlekhov banlieue d'Irkoutsk et un membre d'Action Directe d'Irkoutsk pour distribution de presse illégale. (la publication « le travailleur de Shelekhov » )
A la question de pour quelle raison la publication le travailleur de Shelekhov est illégale, un des membres de la sécurité n'a pas su répondre et a essayé de contrôler nos affaires personnelles et de nous conduire au bureau de la sécurité. Nous étions dans l'enceinte de l'usine.
Des membres de la sécurité les ont conduit dans un local où il ont été retenus, interrogés et menacés comme par des flics.
« Fait gaffe on peut te mettre en taule et après ... le soir tous partent, je suis seul de garde avec ma matraque de caoutchouc »
« Si nous avons fait quelque chose d'illégal, appelez la milice. »
« Tu es un récidiviste, on t'a déjà pris à distribuer ton journal ... Qui vous finance ? »
Tout cela a duré trois heures je devais être à mon travail à l'heure du déjeuner et l'un a été relâché à 17 h et l'autre à 18 h.
Visiblement, cette durée était pour que la prochaine fois, on craigne une convocation chez les flics, des pressions sur le lieu de travail, etc.(Avtonom, 23 mai 2006)
Suite à une annonce en portugais sur Ainfos du 24 mai 2006, consultation du site russe Avtonom (traduction et résumé de Frank, CNT 91)
Rien pour ce mois