Publié le jeudi 9 octobre 2008
Les travailleurs qui ont espéré un début de la fin de leur calvaire
social, à l'annonce de la concertation sociale par le gouvernement, vont
déchanter une fois de plus. Et pour cause, la fameuse concertation sociale
promise par le gouvernement en guise de réponse aux manifestations des
travailleurs contre la cherté de la vie, risque de ne point se tenir
La CGT-CI rappelle aux travailleurs que :
La promesse du gouvernement de négocier avec certaines organisations
syndicales, résulte de la lutte héroïque des travailleurs face à
l'élévation du coût de la vie due à la hausse des prix à la pompe des
produits pétroliers. Cette lutte a partiellement paralysé la vie
économique nationale pendant au moins sept (7) jours, début juillet 2008.
Le dialogue social annoncé en grandes pompes et qui selon ses initiateurs
devait prendre fin le 28 août 2008, visait à trouver les solutions à la
baisse drastiques du pouvoir d'achat.
Bien que n'étant pas associée aux négociations promises, elle y a apporté
son ferme et franc soutien. Car pour elle, l'essentiel est la satisfaction
des attentes des travailleurs. Cela suppose bien évidemment que les
organisations syndicales choisies soient capables de défendre les
revendications des travailleurs face au Gouvernement
LA CGT-CI constate avec les travailleurs que :
Jusqu'à ce jour, les négociations promises n'ont pas commencées
Les centrales syndicales choisies par le gouvernement pour participer
aux négociations restent silencieuses et ne donnent aucune information aux
travailleurs dont elles sont sensées défendre les intérêts
La CGT-CI dénonce avec vigueur
Cette autre duperie du gouvernement à l'encontre des travailleurs, duperie
savamment planifiée avec l'appui de certaines centrales syndicales et qui
consiste à endormir les travailleurs et à faire tomber leurs
revendications dans l'oubli. La méthode anti-démocratique de sélection
des organisations syndicales devant parler au nom de tous les travailleurs
La CGT-CI appelle les travailleurs à ne pas relâcher leur vigilance, à
maintenir la pression sur les dirigeants syndicaux choisis pour participer
aux négociations afin qu'ils s'acquittent de la tâche à eux confiée. Elle
les invite à se mobiliser davantage, en vue d'exiger du gouvernement la
satisfaction de leur revendications dont les plus immédiates sont :
• La revalorisation de la prime de transport à 20 000F CFA pour les
travailleurs du secteur public et à 35 000F CFA pour ceux du secteur privé
•La revalorisation générale des salaires
• la hausse de 100% du SMIG et du SMAG
• le déblocage des effets financiers des avancements et la revalorisation
des points d'indice pour les travailleurs de la fonction publique
• la revalorisation des pensions de retraite
•La baisse du prix de l'essence, du gasoil et du gaz domestique, d'autant
plus possible que le prix international du pétrole est tombé de 150 à 115
dollars le
baril.
La CGT-CI indique aux travailleurs que seules leur vigilance et leur
persévérance dans la lutte obligeront le gouvernement à donner
satisfaction à leurs revendications.
Fait à Abidjan, le 15 septembre 2008.
Pour le Secrétariat Général Confédéral
Le Secrétaire Général
SIBAHI Kouadio
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Secrétariat international - groupe Afrique de la CNT
africa cnt-f.org
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