Publié le jeudi 18 janvier 2018
La FAU d’Allemagne a manifesté son soutien à notre lutte contre la Loi travail tout au long du mois de septembre dans différentes villes de France et d’Allemagne.
Clermont-Ferrand, participation à la manifestation intersyndicale
Le 12 septembre des camarades de la FAU-Allemagne en vacances en France ont participé à la manifestation contre les ordonnances Macron à Clermont-Ferrand, qui était la plus proche de leur lieu de résidence. À leur connaissance, il n’y a pas de syndicat de la CNT-F dans la région. Un syndicat de la CNT-AIT existe, mais n’est pas apparu au cours de la manif. Pour la présence libertaire, il y avait quelques personnes d’AL et de la CGA. Dans la manif appelée par l’intersyndicale CGT, SUD, FSU et FO-Michelin il y avait environ 4000 personnes, les plus voyants et nombreux étaient les différentes sections syndicales de Michelin ainsi que la CGT d’EDF. Le plus grand cortège était celui de la CGT, les camarades de la FAU ont décidé d’aller avec SUD, car ils ont reconnus des slogans qu’ils connaissaient des manifestations de la CNT-F (« Grève, blocage, sabotage ! »). La manif, commencée à 10h, a duré toute la journée, ce qui est notable pour un mardi.
Ludwigsburg, action de soutien de la FAU Sud-Ouest
Le 9 Septembre à Ludwigsburg (banlieue de Stuttgart), un camarade de la CNT-F de Strasbourg a participé à un meeting pour exposer les réformes et le mouvement de résistance en anglais. Il y a eu plus de monde à cette réunion-débat qu’espéré et ce malgré le court délai d’annonce. Le camarade a été intéressé par les différents centres sociaux et la cuisine populaire, des idées qu’il voulait reprendre pour Strasbourg.
Strasbourg, participation à la manifestation intersyndicale
Deux camarades de Stuttgart ont participé à la manif du 12 septembre à Strasbourg. On attendait 2000 personnes, mais en réalité il y a eu plus de monde. Nombreux étaient ceux de la CGT à côté de Solidaires et FO alors que leur confédération n’avait pas appelé à la grève. Il y avait quelques personnes de la CNT-F et la FAU était là avec son drapeau. Beaucoup de musique contre Macron, pas de cortèges séparés ou visibles et la manif était plutôt inorganisée. Ambiance excursion bon enfant. La police est restée plutôt en retrait.
Très peu de tractages des organisations avec un trajet assez long sans pause ni arrêt, la camionnette sono est restée muette tout le long du trajet. Les gens sur les côtés avaient généralement une attitude solidaire. On a pu placer quelques slogans internationaux, qui ont été en partie repris. À la fin il était prévu que notre message de solidarité soit lu. Il se trouve que personne d’autre n’est intervenu. Donc, le seul discours à cette manif d’un peu plus de 2000 personnes était celle de la CGT et... celle de la FAU Stuttgart. On a eu quelques applaudissements pour notre intervention que l’on a faite en français et quelques personnes sont venues nous voir pour parler après. Entre autre un retraité allemand qui avait été membre de la FAU à Munich. Les camarades de la CNT étaient très motivés et content de notre visite. Avec un effort assez minimal, on a pu voir, qu’on pouvait obtenir un effet assez important à l’occasion de ce genre de manifestations unitaires. Il faut juste tenter le coup !
Stuttgart, diffusion de tracts contre la Loi Travail et manif devant le Consulat
Le soir du 12 nous avons organisé un point fixe dans le centre-ville de Stuttgart. On était une dizaine de personnes et on a diffé 150 tracts. Parmi les gens il y avait aussi quelques Français. Un jeune nous a remercié qu’en Allemagne on soutenait aussi les collègues de France. Il connaissait la CNT-F. On a lu une intervention brève, à plusieurs reprises, car le public des passants changeait rapidement. Après on a continué par une manif d’une dizaine de minutes qui s’est terminée devant le Consulat de France. Les réactions des gens étaient positives dans l’ensemble et on a fini la manif en jetant notre note de protestation dans la boîte aux lettres du Consulat.
Groupe de Travail Europe du Secrétariat International de la CNT
Article publié dans Le Combat Syndicaliste n°429 (Décembre 2017)
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