Publié le mercredi 28 janvier 2009
Le 26 janvier 2009 : Le pouvoir colonial français s'apprête à
réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe avec
leurs organisations.
A l'appel de 47 organisations syndicales, politiques, d'associations
de consommateurs, d'associations populaires et culturelles un
mouvement de grève générale a commencé le 20 janvier 2009, exprimant
ainsi le mécontentement général des masses laborieuses, un ras le bol
général contre les souffrances auxquelles elles sont confrontées.
C'est ainsi qu'une manifestation à rassembler plus de 25 000
personnes dans les rues de Pointe à Pitre ( Ville principale du pays).
Dans la plate-forme de revendications adressée au patronat, aux élus,
au représentant de l'Etat, les travailleurs et le peuple demandent,
en autres :
le relèvement immédiat et conséquent des salaires, du
minima vieillesse, des minima sociaux. Sachez qu'en Guadeloupe plus
de 100 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté sur une
population d'environ 450 000 habitants.
la défense et la création d'emplois, la formation
notamment pour la jeunesse.
la défense et le développement de la production.
la défense et l'amélioration du droit et des libertés
syndicales.
la baisse des loyers
Les patrons et les élus, au nom de la crise, ont déjà manifesté leur
volonté de ne pas satisfaire ces revendications avant même d'ouvrir
les négociations.
Ils demandent aux travailleurs « d'être raisonnables, de rependre le
travail »
Le patronat s'apprête à lockouter en pensant affamer la population
pour créer des affrontements et demander au pouvoir colonial de
réprimer. C'est ainsi que plusieurs centaines de forces de répression
sont arrivés en Guadeloupe il y a quelque jours, armés jusqu'aux dents
Chers camarades, Chers amis,
Le spectre de mai 1967 est perceptible quand l'Etat français a
assassiné plus de 100 guadeloupéens suite à une grève dans le
bâtiment pour après accorder 25 % d'augmentation de salaire contre
2,5 réclamés. Toujours le même scénario ils demandaient aux
travailleurs en grève d'être raisonnables, de reprendre le travail.
Au nom du droit des travailleurs et du peuple de Guadeloupe à se
battre pour leurs légitimes revendications nous faisons un appel à la
solidarité internationale
Secrétaire général de l'UGTG
Elie Domota
Pour en savoir plus sur l'UGTG :
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