Publié le mercredi 23 mars 2011
"Communiqué du Secrétariat International de la CNT-FTE
Paris, le 23 mars 2011
Les enseignant-e-s contractuel-le-s algérien-ne-s sont de retour dans la
rue, après leur grève de la faim de 2008 et les sit-in réguliers pour
obtenir leur intégration à la fonction publique. Leur situation n'a guère
évolué. Leurs revendications sont les mêmes, la première étant leur
intégration dans la fonction publique.
Sans ces enseignants le système éducatif algérien ne pourrait pas
fonctionner : ils peuvent représenter la majorité voire la totalité du
personnel enseignant d'un établissement. Et pour les remercier, le pouvoir
les maintient pendant des années dans des postes précaires, sans
couverture sociale.
Aujourd'hui, comme par le passé, la seule réponse du système face à leurs
revendications, a été d'envoyer les forces de l'ordre les matraquer,
faisant plusieurs blessés. Devant le mépris et la violence du pouvoir,
deux enseignants ont tenté de s'immoler mardi 22 mars devant la
Présidence.
En Algérie, en France comme ailleurs, la CNT-FTE est solidaire des
travailleurs de l'éducation qui luttent contre la précarisation qui se
généralise dans le domaine de l'éducation notamment.
Le Secrétariat International de la CNT-FTE tient à apporter son soutien
aux enseignant-e-s contractuel-le-s algérien-ne-s dans leur lutte
déterminée contre la précarité, pour leur intégration dans la fonction
publique et pour la dignité.
Le Secrétariat International de la CNT-FTE dénonce le recours aux forces
de l'ordre pour mater les mouvements de revendication sociale. "