Publié le vendredi 17 avril 2020
[ESP] abajo
Le Secrétariat International de la CNT exige la libération des jeunes prisonniers politiques, dont beaucoup sont mineurs, et qui attendent leur jugement en prison depuis octobre ou novembre 2019, pour avoir pris part aux manifestations qui ont soulevé l'ensemble du pays, et soutient l'ensemble des organisations qui se battent pour la libération des prisonniers politiques au Chili.
Alors même que des remises de peine ont permis à 17 tortionnaires de la dictature de retrouver leur liberté pour faire face au surpeuplement des prisons dans le pays, profitant ainsi des manœuvres du gouvernement pour les dégager de toute responsabilité et bafouer la mémoire de leurs victimes une fois de plus, ce sont plus de 2500 jeunes qui sont enfermés dans les prisons en ce moment, dans des conditions prophylactiques désastreuses, pour avoir participé à des manifestations en octobre. En attente de jugement, ils sont privés à présent de visites sous prétexte d'épidémie, et entassés dans des cellules surpeuplées, avec des criminels de droit commun. Pourtant, aucun délit ne peut être reproché à la plupart d'entre eux. Beaucoup viennent du SENAME (1), qui a été déjà reconnu coupable de tortures, physiques et psychologiques, sur des adolescents, et c'est contre son impunité précisément que ces jeunes ont manifesté pendant le soulèvement du 18 octobre, en voulant remettre en cause tout un système politique violent, arbitraire, injuste, hérité de la dictature. Ce sont eux qui en paient le prix, au risque de leur vie, pendant que les tribunaux relâchent des tortionnaires.
"La Cour d’Appel de Santiago a pris une résolution, le 9 avril 2020 qui nous indigne et constitue une honte internationale face à la responsabilité historique qu’impliquent le génocide et le terrorisme d’État. Cette Cour dans sa résolution absout 9 sujets, requalifie le délit d’un autre individu, et réduit la condamnation de 9 autres, qui sont reconnus comme auteurs ou complices de crimes tels que SÉQUESTRATIONS, TORTURES, VIOLATIONS ET DISPARITIONS QUI ONT EU LIEU PENDANT LA DICTATURE DE PINOCHET.
Comment comprendre que cette même Cour d’appel se soit prononcée, presque systématiquement, contre le changement de la prison préventive à laquelle sont soumis ces jeunes et adolescents afin qu’ils puissent accéder à l’assignation à résidence, dans le contexte du COVID-19 ?
Comment comprendre qu’en pleine pandémie, on condamne à l’entassement dans des conditions précaires de salubrité des milliers de jeunes et adolescents incarcérés juste parce qu’ils ont manifesté dans les plus grandes mobilisations que l’histoire du Chili à connu ?
La Cour d’appel considère-t-elle qu’il est plus grave de participer à des « troubles à l’ordre public » que de séquestrer, violer, torturer et assassiner sous le couvert d’une dictature ? Il n’y a pas de comparaison possible entre la gravité des faits, la Cour d’appel est complice du terrorisme d’État d’hier et d’aujourd’hui. Aujourd’hui il est clair que la seule raison qui maintient ces jeunes en prison est LA DÉCISION POLITIQUE DE L’ÉTAT CHILIEN DE DONNER UNE LEÇON ET PUNIR LE PEUPLE, et ainsi de lui arracher le droit légitime à manifester pour la vie digne que tout humain et tout peuple du monde méritons.
NOUS EXIGEONS LA LIBERTÉ MAINTENANT POUR LES 2500 PRISONNIER.E.S
POLITIQUES DE LA RÉVOLTE !!!"(2)
Le Secrétariat International de la CNT
(1) Le Service national des mineurs, dont une enquête révélait en 2016 déjà qu'au lieu de protéger l'enfance, elle la mettait en danger, incapable de dire combien d'enfants et de jeunes étaient morts sous sa tutelle au cours des dix dernières années source : RFI, 03/08/2016). Ce service d'état est avant tout au service d'un état meurtrier.
(2) Communiqué public de l' OFAPP (Organisation de Familles et Ami-E-S des Prisonnier-E-S Politiques de la révolte), Santiago du Chili, 12 avril 2020.
#libertadalxspresxspoliticxs #nomassename #presxstambienencasa
website : Coordinadora 18 de octubre por la liberación de lxs prisionerxs politicxs
page Facebook : Coordinadora por la Libertad de los Prisionerxs Políticxs 18 de Octubre
Comunicado de apoyo a los presos políticos chilenos del 18 de octubre
El secretariado internacional de la CNT exige la liberación de los jóvenes presos políticos, muchos de los cuales son menores de edad, y que se encuentran esperando sus juicios en cárcel, desde octubre o noviembre del 2019, por haber participado a la movilizaciones que vieron el estallido del conjunto del país, y sostiene el conjunto de las organizaciones que luchan por la liberación de los presos políticos en Chile.
Mientras que rebajas de penas han sido concedidas a 17 torturadores de la dictadura, permitiéndoles acceder a la libertad para hacer frente a la superpoblación de las cárceles en el país, aprovechándose de este modo de las maniobras del gobierno para liberarles de cualquier responsabilidad y así mofarse de la memoria de sus víctimas una vez más, se trata de 2500 jóvenes que se encuentran encerrados en las cárceles en este momento, en condiciones profilácticas desastrosas, por haber participado a las movilizaciones de octubre. En esperas de sus juicios, se encuentran privados en el presente de visitas bajo el pretexto de epidemia, y apiñados en celdas superpobladas, junto a criminales de derecho común. Sin embargo, no se les puede reprochar ningún delito a la gran mayoría de ellos. Muchos vienen del SENAME (1), organismo que ha sido reconocido culpable de torturas, físicas y sicológicas, hacia adolescentes, y es en contra de su impunidad justamente que estos jóvenes se manifestaron durante el estallido del 18 de octubre, al querer poner en tela de juicio todo un sistema político violento, arbitrario, injusto, heredado de la dictadura. Y son ellos quienes pagan el precio, arriesgando sus vidas, mientras que los tribunales sueltan a torturadores.
“La Corte de Apelaciones de Santiago ha tomado una resolución, el 9 de Abril del 2020 que nos indigna y que constituye una vergüenza internacional frente a la responsabilidad histórica que implica el genocida y el terrorismo de Estado.
Esta Corte en su resolución absuelve a 9 sujetos, recalifica el delito de otro individuo, y disminuye la pena de 9 otros, quienes han sido reconocidos como autores o cómplices de los crímenes de SECUESTROS, TORTURAS, VIOLACIONES Y DESAPARICIONES OCCURIDAS DURANTE EL PERIODO DE LA DICTADURA DE PINOCHET.
¿Como entender que esta misma Corte de Apelaciones se haya pronunciado, casi sistemáticamente, en contra del cambio de medidas cautelares para que jóvenes y adolescentes que están en « prisión preventiva » por manifestarse en la revuelta popular, pudieran acceder al arresto domiciliario por la contingencia del COVI 0-19 ?
¿Como entender que en media de la pandemia se condene al hacinamiento en precarias condiciones de salubridad, a miles de jóvenes y adolescentes apresados sólo por manifestarse en medio de las movilizaciones más grandes que ha tenido la historia de Chile ?
¿La Corte de Apelaciones de Santiago considera que es más grave participar en "disturbios" y "desórdenes públicos" que secuestrar, violar, torturar y asesinar bajo el amparo de una Dictadura ?
No hay comparación posible entre la gravedad de los hechos, la Corte de Apelaciones de Santiago es cómplice del terrorismo de Estado de ayer y hoy.
Hoy se devela que la única razón que mantiene a estos jóvenes, es LA DECISIÓN POLÍTICA DEL ESTADO CHILENO DE ALECCIONAR Y CASTIGAR AL PUEBLO y así arrebatarle el legitimo derecho a manifestarse por la vida digna que merecemos todos los seres humanos y pueblos del mundo.
¡¡EXIGIMOS LIBERTAD AHORA PARA LOS 2500 PRESOS POLITICOS
DE LA REVUELTA !!” (2)
El Secretariado internacional de la CNT
(1) El Servicio nacional de menores, al cual une encuesta revelaba en el 2016 ya que en vez de proteger la infancia, la ponía en peligro, incapaz de decir cuantos niños y jóvenes habían muertos bajo su tutela en el transcurso de los diez últimos anos pasados (fuente : RFI, O3/08/2016). Este servicio de Estado es ante todo un servicio de un estado asesino
(2) Comunicado público OFAPP (Organización de Familiares y Amigxs de Presxs Politicxs de la revuelta), Santiago de Chile, 12 de abril 2020.
Rien pour ce mois