Publié le vendredi 19 décembre 2008
Aída Quilcué est une dirigeante indigène de la "Minga de Résistance indigène" qui s'est opposée récemment au Président Uribe, en accomplissant de longues marches - pour venir le rencontrer, entre autres.
Les participants à la Minga étaient très nombreux car, malgré les assassinats, il reste encore trop d'Indigènes pour les besoins en esclaves des multinationales en général, et des mafias de la drogue, en particulier.
Le mari d'Aída Quilcué, Edwin Legarda, a été assassiné de plusieurs balles (sur les 7, 3 l'ont tué) par des militaires.
Selon le gouvernement d'Uribe, il s'agit d'une ERREUR !!!. D'abord, personne n'y croit - c'est peut-être sans importance pour Uribe, d'ailleurs, vu que celui qui tient le fusil peut mentir tant qu'il veut - et ensuite... s'il y avait erreur, il y aurait quelqu'un d'autre qu'il aurait été "JUSTIFIE" d'assassiner ainsi ???.
Il y a peut-être, en effet, "erreur" : ce serait Aída Quilcué, de retour de Genève, où elle a participé au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, qui "aurait du" mourir ? C'est ce que pense Ernesto Perafán, avocat du Conseil Régional Indigène de Cauca (CRIC), car le véhicule qui a été criblé de balles était marqué "CRIC", et ses vitres semi-teintées ne permettaient pas de voir qui était à l'intérieur. C'aurait très bien pu être elle.
"Il s'agit de représailles contre la Minga indigène", ajoute Perafán. Il avertit aussi que si la Justice pénale militaire n'en donne pas l'ordre, la Garde Indigène capturera les militaires incriminés, car les faits ont eu lieu sur son territoire.
Rien pour ce mois