Samedi 24 octobre, les chroniques syndicales internationalistes sur Radio Libertaire 89.4 FM, émission assurée par le Secrétariat International de la CNT, revenaient sur l’actualité dans de nombreux pays, notamment autour des questions d’auto détermination décisives en ce moment. Cette période ponctue aussi une étape importante dans la lutte pour ses droits de nombreux peuples, et c'est pour cette raison que l'émission du 24 octobre a été essentiellement dédiée à la compréhension des enjeux de ces derniers événements (votes, référendums...).

Nous avons reçu Sidi Mohamed, Coordinateur des Associations de la Communauté Sahraouie en France et Michèle Decaster, présidente de l’association AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), pour évoquer la question sahraouie.

Nous avons écouté Rock Haokas, en direct de la Kanaky, chargé des relations internationales de l'USTKE (Union Syndicaliste Kanaks des Travailleurs et des Exploités), qui revenait sur les enjeux du référendum pour l'indépendance et Fidel Malalua (vice président de l'USTKE) sur le problème de l'usine du sud.

Puis nous avons présenté les enjeux du référendum sur la Constitution au Chili, qui devait se dérouler le lendemain après un an de luttes.

L’actualité brûlante de l’Amérique du Sud nous a aussi amené-es à un long entretien avec Yaneth Ramos, présidente de l’association Wiphala France, qui est revenus avec nous sur la victoire du MAS aux élections présidentielles qui s’étaient déroulées quelques jours avant, à l’issue de onze mois de dictature instaurée après le coup d’état de l’extrême-droite bolivienne.

Ensuite, à l’occasion de les 38 ans du massacre de Sabra et Chatila, les camps palestiniens au Liban, notre camarade Erwan du Secrétariat International nous a expliqué ce qui s’était précisément passé lors de cet épisode de la guerre du Liban et pourquoi la mémoire de cet événement est essentielle pour comprendre les enjeux actuels de la situation coloniale en Palestine.

Toute cette actualité a été ponctuée par des plages musicales, essentiellement des chants de lutte des peuples concernés.