Publié le mercredi 17 décembre 2008
Le 15 décembre 2007 nous quittait brutalement notre secrétaire
général et membre fondateur du CLA, Redouane OSMANE.
A tous ceux qui étaient persuadés que la disparition
d'OSMANE
induirait la mort du CLA, la réalité du terrain est là pour leur
apporter un démenti cinglant.
Le CLA ne pouvait disparaître, car il tire sa
légitimité de sa
représentativité à la base et des luttes sur le terrain loin des
compromissions et des allégeances de tous genres.
La direction collégiale née quelques jours après la
disparition
d'OSMANE, n'a pas failli à sa tâche.
La relève est là ; elle se renforce de lutte en
lutte.
LA LUTTE CONTINUE !
Le CLA, comme il l'a prouvé au cours de cette année
écoulée,
reste déterminé à :
1.. Défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs de
l'éducation et en particulier ceux des enseignants, en luttant contre un
statut particulier en régression qui ne répond nullement aux attentes des
travailleurs, en luttant contre la précarisation dans l'école publique,
pour la revalorisation du corps des enseignants et pour une retraite après
25 ans de service.
2.. Défendre l'école publique qui se voit d'année en année attaquée
insidieusement par :
a.. Une loi d'orientation qui remet en cause des acquis de
l'école
publique.
b.. L'introduction d'un enseignement à deux vitesses que
laisse prévoir
l'introduction de l'enseignement professionnel.
c.. Le démantèlement de l'enseignement technique qui renforce
l'atteinte
à la souveraineté de l'économie nationale.
3.. A œuvrer pour renforcer les liens de solidarité avec les
travailleurs
d'autres secteurs, à œuvrer pour créer l'unité d'action la plus large dans
la fonction publique, loin de l'esprit partisan, tout en gardant son
identité, pour agir en rangs serrés et frapper efficacement.
4.. Œuvrer pour l'élargissement de la solidarité à un niveau
international.
Repose en paix OSMANE, ta lutte continue, car seule la lutte paie.
Conseil des lycées d'Algérie (CLA)
Alger, le 15 décembre 2008.
Rien pour ce mois